Le samedi 15 septembre dernier, la NASA a lancé un laser ultra moderne jamais mis en orbite, l’ICESat-2. Cette mission de grande ampleur pour la science est destinée à déterminer la mesure de fonte des glaces sur le globe terrestre.

Lancement de satellite ultra moderne de fonte des glaces

Depuis maintenant près d’une décennie, la NASA ne disposait pas d’instrument en orbite. Impossible de révéler l’épaisseur des superficies occupées par les glaces à travers la Terre. Au septembre dernier, l’agence a lancé un satellite d’une demie-tonne. Le plus avancé de tous les temps, propulsé par la fusée Delta II. Depuis la base Vandenberg de l’US Air Force, en Californie.
La fenêtre de tir de 40 minutes s’est ouvert à 8 h 46 (heure locale). Avec un investissement d’un milliard de dollars, l’ICESat-II est équipé de deux lasers plus performants que le modèle à bord de la dernière mission.
Malgré sa grande puissance, le rayon laser n’est pas chaud et ne risque donc pas de faire fondre la glace depuis le poste d’observation déployé à 500 km au-dessus de la planète.

Il tire 10 000 fois par seconde, contre 40 fois pour la mission précédente.
Les données requises sont donc plus détaillées et plus sûres. Des mesures sont pris tous les 70 cm sur la trajectoire orbitale du satellite.

ICESat-II : A quoi sert le rayon laser ?

L’ICESat-II est destiné à démontrer l’ampleur de la fonte des glaces sur la planète Terre qui ne cesse de se réchauffer. Il prend la relève d’ICESat qui a été lancé en 2003 et s’est achevé en 2009. Grâce à cette dernière mission, les scientifiques ont pu appris que la banquise devenait de plus en plus fine. Et que les superficies couvertes de glace disparaissaient des côtes du Groenland et de l’Antarctique.
Depuis, des relevés ont été réalisés par un avion survolant l’Arctique et l’Antarctique. Dans le cadre de la mission Operation IceBridge.

Avec l’ICESat-II, les mesures prises seront très précises, de l’épaisseur d’un crayon. Le tout confirmé par Kelly Brunt¸ un membre de l’équipe. « Nous allons être capables de regarder spécifiquement la façon dont la glace évolue sur une seule année ». Supervisé par un chercheur du programme cryosphère de la NASA, Tom Wagner.
Combiner ces nouvelles données avec celles déjà rassemblées devrait optimiser la compréhension du changement climatique. Mais ainsi favoriser les prévisions sur la hausse du niveau des mers. D’autant que le réchauffement climatique terrestre va bon train. Il ne faut pas oublier que les quatre années les plus caniculaires des temps modernes étaient enregistrées entre 2014 et 2017.

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